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Dissertation desirer est necessairement souffrir

Desirer est ce nécessairement souffrir ?

dans un premier temps, nous pouvons voir que le désir est de manière générale synonyme de souffrance. Est-ce l'accomplissement de désirs vains ou est-ce la satisfaction de contrôler ses pulsions ? car le propre des désirs non naturels et non nécessaires, c'est d'être ouverts à ce qu'il faut bien nommer la spirale de l'illimité : celui qui a soif d'honneur n'en aura jamais assez, tout comme celui qui aime l'argent en désirera toujours davantage. ton exemple de l'amour : si seulement le désir de se prémunir contre la disparition de l'être aimé est le moteur de ton affection, tu n'iras pas loin. or les consommer, c'est les consumer : le besoin détruit son objet à mesure qu'il s'en satisfait, il s'en empare et le réduit à néant, comme la digestion fait disparaître l'aliment. en d'autres termes, l'humanité ne nous est pas donnée une fois pour toutes, par exemple à la naissance : elle doit être gagnée, et elle ne le sera que si autrui nous la reconnaît : il faut le miroir de l'autre pour que la conscience que nous avons de nous ne soit pas une présomption sans aucune réalité. j'ai compris le cheminement de ta pensée il faudrait plutôt rédiger comme suit : le désir se traduit habituellement par une souffrance, or le désir fondamental est d'être heureux, comment donc concilier ce désir de bonheur avec les obstacles douloureux ? or il faut distinguer le plaisir, simple satisfaction d’un désir qui reste éphémère, et donc appelle toujours un autre désir, du bonheur, état durable de plénitude. thèse épicurienne est donc remarquable : les désirs au sens plein, ce sont les désirs naturels et nécessaires, précisément parce qu'ils engendrent plus de plaisir que de souffrance ; tandis que les désirs illimités sont en fait des désirs corrompus par ce qui est d'un autre ordre qu'eux, la peur et la crainte. admettre que désirer engendre nécessairement de la souffrance, c'est d'emblée considérer que le désir est un concept univoque, ce qui est rien moins que certain. il anticipe un plaisir, mais l’objet de son plaisir est souvent le fruit de son imagination, il est lié au fantasme.« peut-on » renvoie soit à une possibilité, se poser alors la question de la contradiction entre désirer et ne pas souffrir ; soit à une légitimité, peut-on tout désirer sans souffrance, notamment celle infligée aux autres ? désirer le bonheur d'autrui peut être source d'un intense bonheur, répondre au désir d'autrui est souvent gratifiant. le désir est longtemps apparu comme néfaste et dangereux aux yeux de certains philosophes. scolaire et méthode » désirer, est-ce nécessairement souffrir ? puisque le désir est étroitement lié au manque, il va donc de paire avec la souffrance. c'est pour cela que nous n'en avons jamais fini de désirer, et que nulle possession d'objet ne parvient à épuiser nos appétits : il ne s'agit jamais d'avoir ceci ou cela, mais d'avoir ce qu'autrui convoite, en sorte que le désir toujours se renouvelle et se déporte. la comprhension du sujet, vers le problme:Si dsirer tait ncessairement souffrir, c'est toute la.

Peut-on désirer sans souffrir ? | Annabac

le cérémonial pour la reconnaissance est donc une lutte à mort où chacun prend l'autre à témoin du fait qu'il est un homme, en ceci précisément qu'il peut ce dont aucun animal n'est capable : s'abstraire de l'existence biologique, en méprisant la vie en soi comme en autrui. or le désir n’est pas une faculté de la raison comme la volonté, qui implique un choix délibéré. l’imagination est décrite ici comme « une force consolante qui rapproche de lui tout ce qu’il désire ». certes, nous avons l’espoir d’arriver un jour au bonheur par la satisfaction de tous nos désirs, c’est d’ailleurs ce qui nous fait vivre, mais ce n’est qu’une vaine illusion. aimer, c'est se donner à fond au risque de se perdre. il est source de frustration, donc de souffrance, et porte alors atteinte à la tranquillité de l’âme. on peut songer ici au statut de l'esclave grec : dans le champ de bataille, chacun lutte à mort (donc au péril de sa vie) pour affirmer sa liberté ; chacun montre à l'autre qu'il est un homme parce qu'il préfère encore risquer sa vie que de n'être plus libre. le désir est insatiable et est source de souffrance, donc nous ne sommes jamais heureux. l’homme est donc toujours déçu et frustré, il est inévitablement malheureux. le désir se distingue du simple « appétit » dans la mesure où il est conscience de lui. il est en fait le premier homme de l’histoire moderne à avoir traversé l’océan atlantique et à avoir découvert une route aller-retour entre le continent américain et l’europe, et cela en cherchant une route pour aller aux indes orientales. un besoin est une nécessité vitale, un manque qui doit nécessairement être comblé, être satisfait. la première condition n’est plus alors de distinguer bons ou mauvais objets de désir, mais de prendre conscience de ses propres désirs afin de surmonter le conflit principe de réalité/principe de plaisir. machiavel disait « d'ailleurs les désirs de l'homme sont insatiables : il est dans sa nature de vouloir et de pouvoir tout désirer, il n'est pas à sa portée de tout acquérir. le besoin est besoin de « choses matérielles » indispensables à la survie animale ; le désir ressortit quant à lui à notre nature spirituelle, il est éprouvé par l'homme parce qu'il est aussi une conscience et non pas seulement un corps. cet être de désir qui semble destiné à chercher continuellement son être manquant ne se prépare-t-il pas aux pires souffrances ? être reconnu signifie disposer de celui qui reconnaît ; être épargné veut dire être soumis à celui qui est reconnu. lorsque nous nous intéressons à la pensée d’épicure à ce sujet, nous constatons qu’il est nécessaire de distinguer deux types de désirs : ceux qui sontnaturelset ceux qui sontvains.

Désirer est-ce nécessairement souffrir ? - Bastien Germaine

 pourtenter de mieux cerner ce qu’est le désir et les souffrances qui peuvent lui être associées, nous allons tout d’abord voir que dans la majorité des cas, il est vrai que le désir est un vecteur de souffrances. la question est finalement bien la suivante : du fait que le désir peut nous faire souffrir, peut-on en conclure qu'il nous fait souffrir nécessairement ? dans une seconde partie, nous mettrons en évidence qu’il est possible de passer outre la souffrance grâce à la raison, pour épicure dans salettre à menécée, et grâce à la troisième maxime de descartes, ou la maîtrise de des désirs, extraite de sondiscours de la méthode. selon lui, ne plus chercher le plaisir et adopter une vie de tempérance (en satisfaisant seulement quelques désirs essentiels), c’est ne plus souffrir certes, mais c’est ne plus vivre non plus, ou alors comme une pierre, c’est-à-dire comme un mort. ce qui différencie le fou qui se prend pour napoléon de napoléon lui-même, c'est que le fou est le seul à penser être ce qu'il croit. mais est-ce que désirer est obligatoirement lié à la souffrance ? la notion de sacrifice n’est-elle pas la conséquence immédiate d’un accomplissement de nos désirs? en amour, il en va de même, le désir de l’amoureux est de garder l’objet de son amour car il y est attaché mais il peut lui être retiré du jour au lendemain. ce qui est la cause de la souffrance ne serait alors pas le désir en lui-même mais l’absence de satisfaction liée à l’impossibilité d’atteindre l’objet. le désir amoureux est bien ici un sentiment de manque que l’on cherche à combler par la recherche non pas d’une âme sœur, mais d’un corps jumeau. or tout manque se traduit par une souffrance, celle-là même qui nous pousse à le combler, c'est-à-dire à le satisfaire, en sorte que la douleur semble être le symptôme du désir lui-même : nous savons que nous désirons quelque chose quand nous souffrons de ne le point posséder. réaliser ce qu’on est implique d’abord qui on puisse se ­connaître. cette anticipation du plaisir est à la fois réjouissance, jubilation donc source de joie, mais aussi attente, manque, et donc source d’inquiétude, de souffrance. hegel en analysant les actes des grands hommes de l’histoire, conclut que « rien de grand dans le monde ne s’est accompli sans passion. ce qui revient à dire que c’est plutôt le fait d’être attaché qui fait souffrir et non pas le désir.’autre part, le désir n’est-il pas aussi ce qui permet à l’homme de trouver de l’énergie ? le désir désire désirer : sa satisfaction n'est jamais que transitoire, puisqu'il se déporte toujours sur un autre objet, en sorte que pour lui, comme l'affirme heidegger, tout « assez » est un « jamais assez ». nietzsche fait justement remarqué que le désir fait partie de l'essence de l'homme, vouloir le détruire est absurde car c'est vouloir détruire la vie. Resume du film titanic 2

Peut-on désirer sans souffrir ? - Terminale Philosophie

. pour ne pas souffrir, il faut renoncer à certains désirs. car ce qu'épicure appelle désir naturel et nécessaire, c'est sans nul doute ce qu'il faut bien nommer besoin, alors que ses désirs corrompus présentent peut-être le véritable visage du désir lui-même. tout désir se porte immédiatement sur autrui et médiatement sur l'objet : l'objet du désir n'est en fait qu'un prétexte destiné à entrer en rivalité avec autrui, et à obtenir de lui l'aveu de ma supériorité, c'est-à-dire l'honneur. lucrèce explique cela dans de la nature, expliquant les ‘’filets’’ de l’amour, l’homme est passionné et désire si fort un être qu’il serait prêt à dilapider tout son héritage pour cette personne.. la souffrance que nous fait connaître le désir est-elle un mal ? le désir se distingue du besoin en ceci qu'il n'est pas issu de notre seule nature d'êtres vivants ; par conséquent, sa non-satisfaction n'entraîne pas nécessairement la mort. il faudrait pour cela ne considérer que les désirs dont on est sûr qu’ils seront satisfaits. mais le désir n’est-il pas au cœur de l’humanité ? assouvir ses besoins est à la fois plus nécessaire et naturel car ces besoins constituent souvent des actes nécessaires à la survie de l’individu comme boire de l’eau, manger ou dormir par exemple. ce qu’il faut donc, c’est arriver à échapper à la souffrance. quoi qu'il possède déjà, il se sentira encore malheureux, parce que celui qui veut être riche ne s'estimera jamais l'être assez pour l'être suffisamment, en sorte que ces désirs-là, parce qu'ils sont impossibles à combler, ne nous font connaître que la souffrance de l'insatisfaction et de la frustration. le désir ne dépend pas de l’objet auquel il s’applique, mais il est la puissance même de l’homme qui persévère dans son être (conatus) qui fait l’effort de déployer toute sa puissance.     dans gorgia de platon, calliclès répond à socrate que la vie la plus heureuse est pour lui, contrairement à ca que pense socrate, la vie déréglée de l’homme au tonneau percé, la vie où l’on satisfait tous ses désirs, surtout les plus grands et que la vie tempérante, si elle est une vie de repos (image du tonneau plein) n’est pas satisfaisante car elle implique ennui et aucune joie. cette souffrance, c'est celle qui marque le cheminement de la conscience vers la conscience de soi. or pour hegel le cérémonial de la reconnaissance n'est pas seulement nécessaire à un contenu déterminé de conscience (se penser tel ou tel), mais bien plus généralement à notre humanité elle-même : la certitude que j'ai d'être un homme, c'est-à-dire une individualité libre et conscience d'elle-même, a besoin d'être reconnue par autrui pour devenir réelle ; je ne suis un homme que lorsqu'autrui me reconnaît comme tel. le désir est pathos (en grec, passion, terme qui désigne un désir exacerbé et exclusif) une maladie de l’âme qu’il faut combattre. c'est par la médiation de l'autre que ce que je suis m'est révélé, c'est par l'autre que le statut d'individu libre m'est conféré. même que ce que l’on attend du désir c’est le plaisir, le sujet nous invite à penser que le désir non seulement ne nous empêche pas de souffrir, mais est étroitement lié à la souffrance. Resume from roman empire

Désirer, est-ce nécessairement souffrir ?

ainsi désirer est tendre vers un bien qui nous manque : un objet, une personne ou encore un état. dans le banquet, platon disait « ce que l’on a pas, ce dont on manque, tel est l’objet du désir ». il faut simplement prendre garde à ne pas désirer n'importe quoi, c'est-à-dire à privilégier les désirs faciles à accomplir : ceux-là nous font endurer un manque douloureux, mais transitoire, alors que leur satisfaction nous procure un plaisir réel et durable. pour rousseau, « le pays des chimères est en ce monde le seul digne d’être habité », « il n’y a rien de beau que ce qui n’est pas ».    dans le banquet  de platon, dialogue qui a pour objet de caractériser ce qu’est l’amour, chacun des convives du banquet doit faire l’éloge d’éros, dieu de l’amour. affirmes d'abord oui, ensuite tu examines un mais, la troisième partie n'est pas un dépassement mais l'antithèse de 1. autrement dit, on ne désire que ce dont on est privé et l’objet du désir est donc toujours un objet manquant. on peut dire que l’homme est un être désireux car il éprouve sans cesse des désirs de toutes sortes.== en quel sens le dsir est-il souffrance:C'est un manque prouv, une absence fait toujours.  le « bon vivant » n’est pas un obèse ou un alcoolique. en effet, l’imagination est la faculté qu’à la pensée de se représenter des objets absents et son rôle dans l’élaboration et l’entretien du désir s’avère ainsi considérable. tout désir est donc en son fond désir de reconnaissance : voilà l'affirmation dont part hegel, lorsqu'il s'agit pour lui d'élucider le concept de la conscience de soi. ainsi, placer exclusivement le désir sous le signe du manque, et donc de la douleur, c'est oublier qu'il est aussi promesse d'une satisfaction heureuse autant que plaisante, si tant est qu'un désir comblé est source de plaisir véritable en sorte que la question effectivement se pose : peut-on désirer sans souffrir ? s’agit d’abord de montrer en quoi désir et souffrance sont liés pour envisager ensuite la possibilité de désirer sans souffrir." il avait recherché les définitions de ces mots;il faut se poser les questions : la philosophie est utile: en quoi ,pour réfléchir, ou peut-elle me servir dans ma vie de tous les jours (des exemples que tu trouveras ) puis "renverser" les termes du sujet donné "l'utilité est-elle le seul but de la philosophie"n'oublie pas que ce sont tes réflexions que ton professeur appréciera (attention à la tentation de citer des auteurs connus) qui donnent trop souvent l'impression que l'étudiant ne se 'creuse pas la cervelle' pour trouver ses idées propres et fait "du remplissage"fais -toi confiance et n'hésite pas à demander des conseils à ton prof là où tu ne comprends pas ses remarques. en outre, malgré la souffrance que certains de nos désirs peuvent nous faire subir, il est important de préciser que nos désirs sont aussi les moteurs de nos existences et par conséquent ce qui peut donner sens à cette existence. la vie que propose calliclès est une vie de plaisirs, mais qui n’atteint jamais de satisfaction absolue, de bonheur. le danger du désir amoureux, c'est d'abord son manque de maturité, puis l'usure de l'habitude. Resume of a bilingual

Désirer est-ce nécessairement souffrir

est une nuance qui nest pas ngliger, cest--dire,Dans quel sens doit se faire le renoncement ? pour socrate, la vie la plus heureuse des deux hommes, est celle de l’homme tempérant, raisonnable. enfin, nous nous demanderons s'il est bien supprimer nos désirs. par ailleurs, dans salettre à menécée, épicure parle des « plaisirs déréglés », comme ceux que nous retrouvons dans les banquets et grandes fêtes où nous satisfaisons des désirs qui ne sont pas contrôlés, et c’est pour cela que nous sommes amenés à les regretter. mais alors, si le désir est illimité, si nul objet ne peut le satisfaire, c'est sans doute parce qu'au fond il n'est jamais désir d'objet et qu'il se porte toujours, plus ou moins médiatement, sur autrui. cependant, si l’on considère le désir comme un manque ou une incomplétude alors tout désir est une souffrance. la question est de savoir s’il est possible de satisfaire tous ses désirs sans limite pour être heureux. pour platon, l’amour est l’équivalent du désir. en d'autres termes, le désir comme promesse d'une satisfaction qui nous pousse en avant n'est-il pas en lui-même plaisant, n'est-il pas aussi ce qui nous donne à éprouver, de l'intérieur de nous, notre propre vitalité ? ainsi s’explique chez l’homme sa tendance à désirer l’impossible et l’interdit, car l’impossible est ce qui, par définition, lui manquera toujours comme par exemple dans le mythe d’orphée qui pleure euridice en vain.'ensemble du devoir n'est pas construit sur le bon schéma. rien moins que ceci : il est insuffisant de comprendre le manque dans le désir à l'aune de l'expérience du besoin. si tel est le cas, ne faudrait-il pas renoncer à certains désirs voir les supprimer afin d’éviter toute souffrance ?ès lors, ce qui pousse à faire le bien n’est pas l’idée de se préserver des souffrances, en ce sens l’action serait intéressée et donc amorale, mais l’obéissance à un commandement. les transitions : tu ne peux affirmer "le désir est synonyme de souffrance", puis développer la thèse contraire. d’abord le désir du besoin : celui-ci est une privation liée au bon fonctionnement de l’organisme, et trouve son assouvissement dans un objet spécifique qui lui préexiste.-del de la question du besoin, cest la question du..tu évoques en fait des besoinsva jeter un coup d'œil à la pyramide de maslow qui t'aidera à mieux délimiter ce qu'est un "besoin " et "un désir"un jeune enfant "désire" un jeu: en a-t-il pour autant "besoin" pour vivre? Sex and politics essay walcott poems

Désirer, est-ce nécessairement souffrir ? - Lycée Léonard de Vinci

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cela ne signifie cependant justement pas que les désirs ne nous promettent en général que la souffrance : une vie sans désirs, c'est aussi une vie sans possibilité de plaisir, et partant de bonheur. le premier qui « recule devant l'horreur de la mort », le premier qui préfère la vie à la liberté, celui-là a perdu, c'est-à-dire voit son humanité ne pas être reconnue par l'autre, en même temps précisément qu'il reconnaît l'humanité de l'autre. en effet, l’imagination le modifie, l’embellit, même si c’est une illusion. si mon désir est d’être immortel, je ne serai jamais satisfait car ce désir est impossible. seulement, parce qu'il est doté de conscience et capable de se représenter lui-même, l'homme n'est pas qu'un être de besoins, c'est aussi et peut-être surtout un être de désirs. pour vivre heureux et libre, selon eux, il ne faut pas lutter contre ce qui ne dépend pas de nous car c’est une lutte vaine, il vaut mieux l'accepter et nous abstenir des vices et passions qui nous y exposent. tel est du moins le sens de l'affirmation platonicienne dans le gorgias : le désir est frappé au coin d'une transitivité essentielle, il se déporte à mesure qu'il est satisfait. 6 textes intégrés au document), sur la question du désir. c'est elle qui nous conduit à ne pas nous contenter du donné, à dépasser l'immédiateté du besoin animal et de sa satisfaction. contre s'il ne peut manger , il meurt : manger est donc un besoinrectifie ton introduction . ainsi on pourrait avoir certains désirs sans souffrir parce qu’on choisirait les bons objets à désirer. on ne peut désirer sans souffrir, mais être capable d'une telle souffrance est alors ce qui fait toute notre dignité d'hommes. dans ce cas, on peut aussi dire que c’est l’homme qui déraisonne au point d’attacher son désir à ce qui ne peut pas être atteint, il est le responsable de sa propre souffrance. pour lui, il est normal que l’homme cherche à satisfaire ses désirs mais il doit abolir les désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires comme le désir de gloire, de richesse, le pouvoir ou l’immortalité car ce sont des désirs vains et ils sont porteurs de souffrance. calliclès a beau jeu d'accuser socrate de vouloir nous faire vivre « une vie de pierre », c'est-à-dire une vie sans désirs ; c'est oublier qu'il nous propose en échange « une vie de pluvier », ce petit oiseau des marais atteint de coliques chroniques, condamné à boire énormément parce qu'il fiente énormément, et en d'autres termes, condamné à se remplir parce qu'il se vide, avec une frénésie aussi pathétique que désespérée. pour vivre heureux et libre, selon eux, il ne faut pas lutter contre ce qui ne dépend pas de nous car c’est une lutte vaine, il vaut mieux l'accepter et nous abstenir des vices et passions qui nous y exposent. toute tentative morale d’associer la restriction du désir au bonheur se heurte à de nouvelles frustrations, sans pour autant assurer une véritable morale désintéressée au sens kantien. sentant incomplet, il est poussé à regarder hors de lui, à rechercher ce qui lui manque.

Le désir – Révisions Bac Philosophie - Francetv Éducation

car pour lui, la satisfaction d’un désir provoque inévitablement une privation; et lorsque celle-ci est stoppée par l’accomplissement du désir, elle créée un nouveau désir, encore plus fort que celui qui venait d’être satisfait. enfin nous tenterons de nuancer ces deux visions par la réinterrogation du rôle que nous avons dans les désirs qui nous sont imposés, par autrui (ici nous étudierons un extrait dela violence et le sacré, de rené girard) et nous nous interrogerons sur le rôle vital du désir dans la vie humaine: il s’agira ici de voir en quoi l’absence de désirs est désastreuse pour l’homme (la nouvelle héloïse, rousseau). que le désir soit ainsi inextinguible, c'est ce qui semble nous vouer à la souffrance de l'insatisfaisant, c'est aussi ce qui permet d'opérer le partage entre désir et besoin.    schopenhauer quant à lui, rejoint  la philosophie bouddhiste et estime que le désir n’est pour l’homme qu’une source de malheurs et de souffrances, en raison du cycle sans cesse renaissant des désirs. est-ce l'accomplissement de désirs vains ou est-ce la satisfaction de contrôler ses pulsions ? or, pour être reconnu comme un homme par l'autre, il faut se présenter à lui comme étant capable de dépasser l'existence simplement animale, c'est-à-dire la vie rivée aux besoins et à leur satisfaction nécessaire : pour qu'autrui reconnaisse en moi un homme, il faut lui montrer que je suis au-dessus de l'instinct de survie, bref, que je suis capable de mettre ma vie en jeu. ainsi,« ce; le désircontentement suprême n’est lui-même qu’apparent satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir». certes, son obtention  n’est pas facile mais au moins, elle ne dépend de personne d’autre que de nous-mêmes. la souffrance qui accompagne le désir n'est donc pas simplement souffrance d'un manque à combler. c’est la raison pour laquelle les épicuriens, soulignant la vanité des désirs insatiables, incitent à les limiter, tandis que les ascètes stoïciens visent à en finir avec ces tensions incessantes pour atteindre la paix de l’âme (ataraxie). celui-là alors voue son existence à une indignité qui n'aura pas même le bonheur comme récompense : plus il cède, plus il désire et plus il est faible autant qu'insatisfait, indigne en même temps que malheureux. scolaire et méthode » désirer, est-ce nécessairement souffrir ? cette souffrance est la marque de notre nature spirituelle, en sorte que nous n'avons ni à nous en plaindre, ni à en désespérer. ce qui vit a des besoins, si tant est que vivre, ce n'est pas être autosuffisant, mais au contraire dépendre, pour sa propre survie, d'un milieu extérieur : la plante a besoin d'eau et de lumière ; l'animal de manger, de boire et de dormir. si tout désir s'accompagne nécessairement de douleur, et d'une douleur plus grande à mesure qu'il est plus vif, alors il devrait s'ensuivre qu'une vie sans désir fût la seule vie véritablement heureuse ; mais il y a là quelque chose que le simple bon sens, et l'expérience la plus quotidienne, refusent d'admettre. tel est bien le sens de la thèse hégélienne : alors que le besoin se satisfait dans la consommation d'une chose sensible, le désir est inextinguible parce qu'il est placé sous le signe de la réciprocité, et sans doute faut-il éclairer ce point pour comprendre le rapport qui unit désir et souffrance. ce que désire toute conscience, c'est parvenir à la conscience d'elle-même, et elle a besoin pour cela de la médiation de la reconnaissance d'autrui.’est un sujet classique de philosophie qui interroge le rapport entre deux notions du programme, le désir et le bonheur.

Desirer est ce nécessairement souffrir ?

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ce qui signifie que soit l’homme est malheureux de l’absence de l’objet désiré, soit une fois qu’il l’a il s’en désintéresse. c'est cette souffrance qui nous conduit à dépasser l'animalité en nous et à initier le cérémonial de la reconnaissance qui fonde la culture humaine. 6 textes intégrés au document), sur la question du désir. le désir se distingue du besoin dans la mesure où il n’est pas lié à une nécessité vitale. l'idée est bien la suivante : la certitude que j'ai de moi a besoin de l'assentiment d'autrui pour être réelle, et non une simple velléité vide ou chimérique. c'est pour cette raison que le besoin sans cesse se renouvelle (il ne suffit pas de manger aujourd'hui pour ne plus avoir faim demain), mais c'est aussi pour cela qu'il peut rencontrer une satisfaction réelle (l'aliment apaise effectivement la faim, fût-ce pour un temps délimité) : le besoin se satisfait, parce qu'il est besoin corporel d'une chose sensible dont le vivant peut effectivement s'emparer pour combler le manque.  ilest aussi nécessaire de s’interroger sur les réelles implications du désir.    désirer est donc pour l’homme, qui veut être heureux, sujette à la souffrance mais pas nécessairement. le fou qui souffre de désirer d'une façon illimitée accuse le désir, alors qu'il n'a en fait à s'en prendre qu'à lui-même : ce n'est pas le désir qui est mauvais, c'est lui qui est faible, ou stupide. observons ici que la définition du désir reste floue. désirer, à la différence du besoin, c’est être insatisfait et l’être éternellement, puisque le désir est illimité, insatiable, sans fin et sans cesse scruté par la démesure.'est déjà bien d'avoir noté que l'homme était un être de désir. c’est l’absence de satisfaction liée à cette impossibilité qui est source de souffrance. je crois qu'au lieu  d'ouvrir ton introduction par  une citation d'un auteur ,on gagne à présenter ses propres idées car l'introduction est le fil conducteur de tes idées développées dans ton devoir. le rapport du désir à son objet est paradoxal, car le désir vise la possession de l’objet désiré, donc la fin du désir. j'espère ne pas avoir fait hs car j'ai eu une mauvaise note à ma 1ère dissertationje vais refaire une sous partie dans ma 2ème partie avec ce que vous m'avez dit car effectivement, je n'ai pas pensé à çà     le désir n’est pas obligatoirement souffrance, il peut très bien procurer du plaisir et du bien être. aussi la cause semble d'emblée entendue : on ne peut désirer sans souffrir. on jouit moins de ce qu’on obtient que de ce qu’on espère, et l’on n’est heureux qu’avant d’être heureux.

Peut-on désirer sans souffrir ? | Annabac

d’ailleurs montaigne disait : «l’intempérance est la peste de la volupté ». de même, si mon désir est que le passé n’est pas eu lieu. la conséquence de cette jouissance imaginaire de l’objet du désir est qu’elle est toujours supérieure à la jouissance réelle de celui-ci. c’est pourquoi pour spinoza, il ne faut surtout pas chercher à diminuer ses désirs, car « le désir est l’essence de l’homme », chacun aspirant en effet à accroitre sa puissance d’être, mais il faut essayer d’apprendre à les maîtriser  et à favoriser les désirs positifs » de ceux qui nous « amoindrissent »    de plus, le désir est le fruit de notre imagination et donc source de bonheur. atteindre ses objectifs est exaltant, le résultat fait oublier les difficultés. la connaissance de soi, et donc de son désir, pour essayer d’atteindre le bonheur est au cœur de l’enjeu psychanalytique. ainsi, c'est parce qu'il craint de sombrer dans l'oubli après sa mort que le sot cherche à se faire un nom, sacrifiant les plaisirs simples du présent à une postérité hypothétique dont il ne sera par définition jamais le témoin. désirer consiste alors à être, agir et devenir ce que l’on est. car contrairement au besoin, le désir est par nature un manque. selon la doctrine épicurienne en effet, si tous les plaisirs se valent et sont insusceptibles de quantité (il n'y a pas de plaisir plus plaisant qu'un autre) ; les désirs en revanche sont qualitativement différenciés, en sorte que le sage est celui qui opère un tri parmi ses appétits. astuce: je me souviens d'un étudiant qui avait pour sujet "la philosophie est -elle utile? par conséquent, c’est le désir, et non la jouissance qui nous rend heureux : l’homme qui pourrait tout obtenir serait, aux dires de rousseau, ‘’le plus malheureux des hommes’’. saint thomas d’aquin disait : « qui non potest cupiditatibus suis modum praeparat miseris dierum. le désir est le moteur de l’existence, d’une existence active, source d’ambition, d’entreprise, de conquête. kant va rompre radicalement avec cette pensée en affirmant qu’en morale le bien n’est pas ce que l’on cherche pour son bonheur, mais ce qui commande de manière absolue à agir selon ce qu’il appelle « impératif catégorique », c’est-à-dire à agir comme si la maxime de son action devait être érigée en loi universelle.     le désir est l’expression d’un manque, d’une incomplétude, il manifeste notre imperfection.  nous pourrions prendre l’exemple de l’avare ou bien don juan « l’amour de l’homme décline sensiblement à partir du moment où il a reçu satisfaction ; presque toutes les femmes l’attirent plus que celle qu’il possède déjà, il aspire au changement » ce qui signifie qu’atteindre l’objet convoité, c’est tué le désir en nous et susciter nécessairement l’ennuie. le désir est un tonneau percé qui se vide plus vite que nous ne pourrons jamais le remplir ; et l'homme qui se met en tête de le satisfaire est comparable à celui qui, piqué par un moustique, cède à la tentation de se gratter.


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